Guyane

 

Paris / Cayenne 8h30 de vol avec Air France. Nous passons de 10°C à 35°C à l’ombre et un taux d’humidité près de 80%.

Nous sommes au mois d’octobre, la saison des pluies est terminée.

C’est la période la plus agréable. La mer aux Iles du salut est à 30°C, idéal pour un bon bain (Pas de méduses).

 

Nous sommes partis avec Air France en Octobre. 8h30 d’avion entre Paris (10°C) et Cayenne (35°C). L’humidité et la chaleur nous ont surpris à la sortie de l’avion, arrivée à l’aéroport Félix Eboué (Gouverneur de la Martinique de juillet 1933 à Janvier 1934).

Nous commençons notre découverte de la Guyane par les « Iles du Salut » et plus particulièrement l’Ile Royale. Une heure de traversée entre Kourou et l’accostage à l’Ile Royale (13 km au nord de Kourou). Elle a une superficie de 28 hectares. C’est le CNES qui est propriétaire des Iles du salut depuis 1971.

La visite du Bagne peut durer 3h voir même plus, car le guide est incollable sur l’histoire des Iles et l’implantation du bagne. C’est vraiment très intéressant et incontournable. La maison du directeur date de 1854. Des jardins en terrasse, aménagés par les bagnards enjolivent ce lieu. La chapelle date de 1854. Les décors intérieurs ont été réalisés par un bagnard Francis Lagrange dit Flag. Nous observons plusieurs espèces d’animaux sur l’île notamment des Agoutis, des Kwata (petits singes), des Aras, quelques tortues marines.

A Cayenne nous découvrons une architecture spécifique. Nous nous promenons à travers les rues et les quartiers à la découverte de la ville (place des Palmistes, fort Cépérou, pointe des Amandiers, place de Grenoble etc.). Nous allons également au marché (fruits, légumes, épices à profusion) et au marché aux poissons. Les pêcheurs sont entrain de vider leurs poissons, en plein soleil par plus de 30°C…Quelques pirogues traditionnelles sont là.

Nous passons par Iracoubo pour aller à Saint Laurent du Maroni. Arrêt obligatoire à l’église Saint Joseph qui est magnifique, couverte de fresques à l’intérieur réalisées par le bagnard Huguet et classée aux monuments historiques. Cette église a été construite grâce au Père Raffray (1887 début de la construction qui dura 6 ans) et aux dons de la population d’Iracoubo.

Au centre spatial guyanais nous commençons la visite en bus pour découvrir les installations de la base. Notre guide nous informe que nous pouvons faire toutes les photos et films que nous voulons, génial ! Nous nous arrêtons sur le pas de tir d’Ariane 5. Puis nous sommes accueillis au centre de contrôle. Dans la salle Jupiter nous regardons un film sur la préparation et le décollage du lanceur Ariane. Notre visite se termine à la boutique (incontournable pour les souvenirs) et dans l’espace de détente.

Dans la ville de Saint Laurent du Maroni nous visitons le Camp de la Transportation. Les bagnards arrivaient par le fleuve Maroni. Dans le Camp on peut voir les bâtiments administratifs, les différents quartiers (les relégués et les libérés), le tribunal maritime, le blockhaus, l’emplacement de la guillotine, la cellule 47 d’Henri Charrière (Papillon), le puits, les cases, l’arche d’entrée. En 1938 un décret met fin au bagne, il est définitivement fermé en 1946.

Le Maroni est le plus grand fleuve de Guyane. Il fait 520 km. Nous allons en pirogue voir les communautés du fleuve. Sur le fleuve nous longeons la forêt amazonienne et y pénétrons en pirogue pour voir la mangrove et entendre tous les bruits de la forêt. Nous visitons des installations en ruine qui servaient à écraser les cannes à sucre. Nous traversons également le fleuve pour aller au Suriname visiter un village traditionnel (fabrication artisanale de colliers en perles) et voir la fabrication d’une pirogue. Nous pouvons voir également un toucan, goûter des fruits cueillis directement sur l’arbre, voir des maisons traditionnelles. Notre guide nous explique la fabrication des galettes au manioc et la cuisson.

Notre périple nous conduit au lycée agricole « LEAP Cécile Chevrier à Saint Laurent du Maroni »  qui a ouvert ses portes il y a 4 ans et dans lequel on peut préparer le CAPA Agriculture des Régions Chaudes. La population de Guyane est multipliée par 2 tous les 20 ans. Les établissements scolaires se développent donc rapidement dans ce département d’outre mer. Grace à l’équipe éducative du lycée et aux élèves nous avons pu goûter des spécialités locales et avoir des démonstrations de danses et musiques de Guyane.

Si vous recherchez des informations sur l’Interculturalité, vous pouvez lire les publications d’Isabelle Hidair, experte dans ce domaine, cliquez ici, ou écouter l’émission de radio « La société et Nous« . Votre curiosité peut vous pousser également à regarder les vidéos de YouTube sur les Amérindiens de Guyane.